Conclusion

    La maladie de la rage est donc assez complexe et sournoise. Nous avons vu que cette maladie a une capacité à se propager déconcertante. Pourtant, il serait facile de diminuer considérablement le nombre de décès en améliorant les conditions de vie du tiers monde et en sensibilisant les gens. En effet, nous nous sommes rapidement rendu compte, dans notre entourage par exemple, que beaucoup de personne avait très peu de connaissance sur ce sujet.
 

A ce jour, nous ne pensons pas que le virus rabique puisse être totalement éradiqué car les réservoirs et les facteurs sont encore trop importants : il serait très difficile d’éliminer par exemple toutes les chauves-souris porteuses du lyssavirus. De plus, les scientifiques découvrent chaque année de nouvelles espèces de lyssavirus. Cependant, à défaut que le virus soit totalement éradiqué, le nombre de décès humain pourrait considérablement baisser avec les avancées de la médecine. Nous pouvons espérer que dans quelques années le protocole de Milwaukee évolue et puisse sauver beaucoup plus de personnes ayant déjà développé les symptômes. La lutte n’est donc pas terminée et les chercheurs, notamment de l’institut Pasteur, font tout leur possible pour que la rage ne soit plus la maladie infectieuse la plus constamment mortelle.