Synthèses personnelles

MERLE Audrey

Nous avons choisi le thème « Santé et bien-être » et plus particulièrement les maladies infectieuses. Nous nous sommes donc tournées vers l’étude de la maladie de la rage. La problématique que nous avons choisie est de se demander s’il est possible qu’un jour le virus rabique soit totalement éradiqué.

Notre groupe est constitué seulement de deux membres : Léa VERCHER et moi-même. Pour ma part, je pense que ce choix fut judicieux. En effet, la prise de décision est déjà assez simple car à deux il est plus facile de se mettre d’accord. De plus, le choix de me mettre avec Léa n’est pas anodin : nous nous connaissons depuis un an et nous savons donc les méthodes de travail de l’une et de l’autre et finalement nous nous sommes aperçues qu’elles sont assez similaires. Enfin, nous avons le même goût pour la médecine. Pour moi, le choix des maladies s’est fait assez naturellement car après le lycée j’aimerais intégrer une faculté de médecine pour ensuite travailler dans le domaine de l’industrie pharmaceutique.

Pour le choix de la maladie, j’ai proposé à Léa la rage car en 3^ème, mon professeur de SVT nous avait montré un film sur Pasteur et cela a été une vraie révélation. De plus, nous voulions éviter les sujets qui reviennent souvent comme le cancer, le VIH ou encore Ebola, bien qu’ils soient très intéressants.

Au début de la documentation, j’ai quelque peu été découragée car nous étions confrontées à des informations très difficiles et pendant un moment, j’ai douté sur le choix du sujet. Puis plusieurs évènements consécutifs ont réussi à me faire changer d’avis : tout d’abord l’échange avec Laurent DACHEUX qui nous a vraiment lancé sur la bonne voie mais pas seulement. En effet, nous avions beaucoup de mal sur la réplication de la cellule ou encore les formules développées des molécules et finalement nous avons traité ces sujets en cours avec nos professeurs de SVT et de Physique-Chimie. Finalement, cela m’a aidé dans les deux sens : à comprendre les informations trouvées pour notre TPE mais aussi à comprendre plus rapidement en cours car j’avais déjà des notions avec le TPE. Donc, les quelques baisses de moral du début ont rapidement été balayées.

Pour ce qui est des bénéfices du TPE, il y en a plusieurs. Tout d’abord, le travail en duo m’a vraiment apporté. J’ai du mal à faire confiance et j’ai tendance à vouloir tout faire. Cela était donc impossible et nous avons su nous partager la tâche en nous répartissant les parties. Cependant, nous n’avons pas oublié de prendre du temps pour nous retrouver et nous expliquer chacune ce que nous faisions. Ensuite, comme je l’ai dit plus haut, ce TPE m’a beaucoup apporté sur le plan scolaire, notamment pour les matières scientifiques. J’ai beaucoup aimé appliquer mes connaissances fraîchement acquises sur le TPE en les complétant avec des connaissances de niveau supérieur.

Plus généralement, ces TPE m’ont permis d’être plus organisée et aussi d’être plus persévérante, de toujours essayer de comprendre même si cela est compliqué.

Pour conclure, je suis très satisfaite de ces six mois de TPE. Cela m’a conforté dans mon choix de suivre des études de médecine. De plus, nous avons réussi à atteindre tous les objectifs que nous nous étions fixés en proposant un TPE qui nous semble complet dans les temps impartis. Je trouve que cela nous fait grandir et nous prépare aux études supérieures en étant vraiment autonome.

 

VERCHER Léa

         Pour la conception de ce T.P.E., j’ai décidé de me mettre en binôme avec Audrey, une amie qui partage les mêmes centres d’intérêt que moi. Etant toutes les deux passionnées par la médecine, il fut naturel de choisir le thème « Santé et bien-être ». Pour nous lancer dans cette « aventure », nous pensions que cette association était idéale pour gérer l’organisation du travail qui, nous le savions allait être conséquent.  

Notre T.P.E. porte sur la maladie de la rage. L’objectif de ce dossier est d’essayer de déterminer si l’éradication totale de ce virus est envisageable.

Nous savions d’avance qu’en choisissant ce sujet, nous n’allions pas à la facilité ayant très peu de connaissances sur cette maladie qui reste malheureusement bénigne aux yeux de la population. Nous en avions une vague idée mais nous voulions, au travers de ce T.P.E., apprendre d’avantage sur ce virus qui persiste au fil des siècles.

Les premières séances de travail étaient, selon moi, les plus difficiles. En effectuant quelques recherches sur internet, nous avons découvert une masse d’informations très complexe en quantité mais aussi en termes techniques ! Cependant, après des recherches plus approfondies, nous sommes parvenues, petit à petit, à comprendre les enjeux et les risques de cette maladie. Nous avons contacté un chercheur, M. Laurent Dacheux, qui nous a conforté dans l’avancement de nos recherches. Cet échange très constructif m’a permis de prendre confiance en moi. Nous avons ensuite pu « démêler » les informations que nous avions recueillies pour commencer à délimiter les contours de notre sujet et élaborer une ligne de conduite plus précise permettant de répondre à notre problématique.                                                                                                                                                    

Nous avons remarqué que la rédaction des parties était plus efficace à la maison. Il est vrai que nos deux heures du jeudi matin au lycée étaient plus réservées à la mise en commun et à la confrontation de nos idées tout en continuant les recherches sur internet. Notre travail prenait lentement forme. Les deux professeurs présents lors des séances consacrées au T.P.E. nous ont beaucoup aidés. En effet, M. Maître, professeur de Physique-Chimie, nous a permis de nous éclaircir sur les différentes molécules composant le virus. Notre professeur de SVT, Mme Boyer, a également été une aide précieuse sur l’analyse et la compréhension de certains composants du virus demeurant très complexes. Leurs conseils et leurs encouragements nous ont aussi rassurées. 

Ce travail a été très enrichissant et m’a conforté dans mes intentions de faire des études de médecine. Le fonctionnement du corps humain m’a toujours intéressé et je n’avais jamais fait de recherche sur le fonctionnement et  l’évolution d’un virus dans l’organisme. Je me rends compte que le monde de la médecine est très vaste. Même si parfois nous nous sommes trouvées dans des impasses, à ne plus comprendre les différents processus de ce virus, notre travail de binôme nous a permis de trouver des issues pour mieux rebondir. Nous avons donc su surmonter l’épreuve en nous soutenant mutuellement. Le travail à été, je pense, plus productif grâce à notre amitié et nos méthodes de travail communes.

En conclusion, ce T.P.E. m’a beaucoup appris : savoir surmonter les difficultés et gérer un travail conséquent. Ce fut pour ma part, une première de rédiger entièrement un dossier de cette taille avec un travail de recherche personnel si important. J’en garde une expérience réconfortante me permettant d’acquérir une plus grande autonomie et confiance en moi nécessaires pour mon orientation future.